Petite Nuit.. Sombre de ton encre. Ne veut plus rien.

Femme cruelle. Tu m’effraies. Je suis là. Collée au mur, entre deux sanglots, flanquée de certitude.

Je ne respire plus. Pourtant tu arrives, ridée dans ton venin de glace qui s’écrase sur les parois de ma perplexité.

De tes rêves obéissants, à peine rhabillés, il ne reste que remord, que terre aride, infertile.

Pauvre plume pressée que la  mienne, qui tressaille de cette abîme béante, aperçue au fond de tes yeux. Pauvre corps, qui pleure dans le silence.

C’est fini. Le voile est tombé. Il gît,  là, à tes pieds. Au cœur de tes errances.

C’est fini, je t’ai vu, dans ton âme d’hiver. je rebrousse chemin.

Désormais loin de moi, ta misère et ta haine, ton impudique langue.

Tout m’est offert.

Mon monde et mes étoiles, qui s’étonnent de tout. Ses mots à lui, qui me bordent, qui débordent.

De baisers, de baisers, de baisers.


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