Corps à corps ou Cœur à Cœur

Je chute dans l’escalier de mon erreur.

Il faut choisir, l’heure n’est pas au mélange.

 Adossée au mur du fond du temple, je me repasse le film.

Nos minutes stars englouties en bouchées rieuses et impertinentes.

A te regarder jouer sur les accords subtils de la rencontre.

Je me prends les pieds dans le tapis de mes paradoxes, et j’en paie le prix.

Je t’en prie. Dis-moi que le soleil n’a pas vraiment  disparu

Qu’il est juste caché derrière ce rocher, sous la brume du soir.

Que ce n’est qu’un malheureux hasard… trop bavard.  

Mais qui. Qui a éteint la lumière pendant que je dormais, au fond de tes récits.

Cœur à Cœur ou Corps à Corps

Je remonte à l’échelle de mon intériorité

Ne pas choisir. L’heure ne sera sans doute pas.

Pas avec toi. Les yeux bandés, je me suis avancée dans la nuit

Mes mains  t’ont trop  peu rencontrées. De froid, mes doigts se sont évanouis.

Furtive fut ton ombre joyeuse, fautive fût ma quête hasardeuse

Je me promène sur un sol jonché de rien, et de perles de moi, étonnées.

Passons notre demain et refermons l’écrin. De l’image pas d’essence

Qui puisse donner naissance, au singulier désordre d’un joli duo habité

L’un par l’autre. Au gré de fusions étoilées… Au Monde, volées.

Mais qui. Qui a posé sur ma bouche le baiser trompeur, fardé de profondeur.

Corps à Corps. Cœur à Cœur.

Je suis de celles qui s’habillent  de cristal

A choisir, l’heure est à  l’alchimie de nos peurs

Eclairées par la lune…sous la chaleur de midi ou aux soirs qui s’ennuient.

Dépouillées de discours sont les scènes de nos instants d’amour.
Coup de pied, dans ce qui ne sort pas, des tripes de nos âmes. Sans importance.

Rien a vouloir, tout n’a qu’à s’écouler comme l’eau, rien à croire… Observer.

Les actes alors, poussent les mots, soulevant de surprise les poitrines absentes.

Rien à penser, juste à laisser l’œuvre se déployer, juste à être. Juste à  aimer.

L’un l’autre. Enroulés dans le présent. Sachant simplement ne vouloir…Rien d’autre.

Mais Qui. Qui effleure mon front, aux creux de l’ébène.

Gardienne, de mes vols de nuit.


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